Voilée d'une peau noire, l'immense bâtisse aux formes élémentaires joue la discrétion et se fond dans le paysage.
La cohabitation de différentes activités au sein d’un volumineux espace de vie est la base du concept de cette habitation. L’architecture industrielle du Valais n’étant pas riche, l’architecte décide donc de créer le volume qui recevra les fonctions du programme, soit : un espace jour, nuit et technique, le tout évolutif selon la naissance des enfants.
La parcelle se trouve dans une zone mixte d'habitat et d'artisanat, elle n'offre pas de réel dégagement sur le paysage. En revanche, elle est en partie bordée d'une végétation bien installée, avec de grands arbres et une haie naturelle qui évoquent l'orée d'une forêt.
Toute l'habitation dialogue avec son environnement naturel, à la fois proche – herbe, troncs, frondaisons - et lointain: faîtes des arbres, cimes des montagnes, ciel et vallée.
La peau textile qui enveloppe la maison est composée de cadres fixés sur la façade rideau en bois, dont certains sont ouvrants du sol au ciel, d'un seul tenant: porte d'entrée et de garage au nord, espace jour au sud. L'aménagement intérieur est volontairement épuré, un mobilier sobre et contemporain aucun objets superflus.
